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Europe Insights

Les effets décalés des politiques restrictives
01 avril 2024
    Télécharger le rapportPDF, 2.26MB

    Principaux points à retenir :

    Alors que la BCE va prochainement engager une baisse de son taux directeur, les effets décalés du resserrement de sa politique monétaire sont déjà manifestes sur les marchés européens et dans l'environnement macroéconomique.

    • Environnement macroéconomique : Le nouvel environnement de taux pourrait bénéficier au secteur de la construction en 2024, mais une reprise durable du de l’activité dépendra d’autres facteurs
    • Actions européennes : L'amélioration des conditions d'emprunt pourrait mettre fin à la sous-performance des petites capitalisations par rapport aux grandes valeurs
    • Obligations européennes : Malgré une légère baisse, les rendements des obligations investment grade restent intéressants, mais une approche prudente et sélective s'impose

    Malgré des difficultés, des signes de reprise apparaissent dans le secteur de la construction

    La hausse des coûts de l'énergie, des matériaux et de des coûts de financement a fragilisé le secteur européen de la construction ces deux dernières années. Les coûts de construction ont commencé à ralentir et devraient se stabiliser au second semestre 2024, compte tenu de la baisse des rendements à long terme. Face à ces défis, l'activité du secteur, en particulier dans le sud de l'Europe, a fait preuve de résilience grâce à des politiques de soutien massives. Toutefois, la baisse progressive des coûts d'emprunt et la résorption des disparités régionales devraient entraîner une reprise durable du secteur.

    Inflexion à venir pour les petites capitalisations ?

    Si historiquement les petites capitalisations européennes surperforment les grandes capitalisations, elles ont subi des déconvenues importantes ces dernières années. Deux raisons à cela : leur moindre exposition aux secteurs ayant bénéficié de la hausse des taux et leur sensibilité accrue au resserrement des conditions d'emprunt et aux incertitudes économiques. Les coûts d'emprunt se sont toutefois stabilisés ces derniers mois et pourraient encore baisser compte tenu de l'environnement désinflationniste. Si l’on ajoute à cela des valorisations faibles et de bonnes perspectives en matière de croissance des bénéfices, les petites capitalisations pourraient reprendre des couleurs et finir par surperformer les grandes valeurs.

    Les obligations européennes sont de retour

    Les prévisions de baisse des taux d'intérêt par la Banque centrale européenne dans le courant de l'année, ainsi que la solidité des bilans des entreprises, ont permis aux obligations d’enregistrer de bonnes performances au premier trimestre. Malgré une légère baisse, les obligations investment grade restent attractives grâce au portage et au renouvellement des échéances des titres (rolldown). Toutefois, les effets décalés de la politique monétaire restrictive et le ralentissement de la croissance des bénéfices en Europe vont peser sur les entreprises européennes. Les investisseurs doivent donc faire preuve de prudence en matière de sélection des secteurs et des émetteurs.