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Europe Insights

La première baisse est la plus marquante
31 juillet 2024
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    Informations clés :

    • Les ratios dette/PIB s'améliorent au sein de la zone euro, mais un nouveau resserrement budgétaire est nécessaire pour revenir aux niveaux d'avant la pandémie et respecter les contraintes budgétaires
    • La politique actuelle de part et d’autre de l’Atlantique ressemble à celle des années 1990, toutefois, on observe un écart de valorisation entre les marchés américain et européen. En 1995, les valorisations aux États-Unis étaient comparables à celles de l'Europe, mais aujourd'hui, le marché américain bénéficie d'une prime   sans précédent
    • Les émissions d'obligations dans la zone euro ont bondi, soutenues par la récente baisse des taux, des spreads historiquement bas et le faible niveau de volatilité des marchés obligataires et des changes

    Stabilité budgétaire de la zone euro et ajustements futurs

    La demande refoulée, l’inflation élevée et la hausse de la croissance nominale ont dopé les revenus et les recettes fiscales, entraînant une amélioration des ratios d'endettement. Le ratio dette/PIB de la zone euro est tombé de 99 % à 90 % en 2023. Toutefois, un resserrement budgétaire important est encore nécessaire pour revenir aux niveaux d'endettement d'avant la pandémie. En vertu du nouveau cadre budgétaire de l'UE, sept pays se verront imposer une procédure de déficit excessif (PDE), ce qui implique un ajustement budgétaire plus important que ne le prévoient leurs plans budgétaires actuels pour 2024. À l’avenir, malgré les défis budgétaires potentiels, les spreads des emprunts d’État devraient rester modérés soutenu par  un environnement macroéconomique relativement favorable, compte tenu de la faiblesse des prix du gaz, de la désinflation continue, de la hausse des revenus réels et de nouvelles baisses des taux de la BCE.

    Actions européennes : les leçons du passé

    Le scénario d'atterrissage en douceur actuel ressemble à celui du milieu des années 1990. À l’époque, les politiques monétaires de la Fed et de l’Europe reflétaient l'environnement actuel. La différence majeure aujourd'hui tient à l'écart de valorisation entre les marchés américains et européens. En 1995, les valorisations aux États-Unis étaient voisines de celles de l'Europe, mais aujourd'hui, elles bénéficient d'une prime sans précédent. En effet, elles se situent à des niveaux comparables à ceux de la fin 1997 ou du début 1998 (juste avant l’éclatement de la bulle internet ), tandis que les actions européennes se négocient comme si nous étions encore en 1995.

    Les obligations européennes sont de retour (2ème partie)

    Les émissions d'obligations investment grade en euros (entreprises et sociétés financières) ont augmenté de plus de 16 % par rapport à l'année précédente, tandis que les émissions de titres à haut rendement ont déjà dépassé le volume total de 2023. Les niveaux actuels des spreads témoignent de la confiance du marché dans les fondamentaux des entreprises et, malgré un léger élargissement en juin, les spreads continuent de se contracter. Le faible niveau de volatilité observé à la fois sur les marchés obligataires et sur les marchés des changes est peut-être aussi la raison pour laquelle 17 % des émissions investment grade libellées en euros ont été initiées par des entreprises américaines.